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[zhornette]

Le nombre de tués sur les routes en 2005 sous la barre des 5000[03/01 - 15h44]

Le nombre de tués sur les routes en 2005 a été de 4.990, passant sous la barre des 5.000, a annoncé mardi le ministre des Transports Dominique Perben à l'issue du Conseil des ministres.
"Nous sommes passés, comme le souhaitait le président de la République, sous les 5.000 morts cette année, heureusement. Nous avons lutté jusqu'au bout pour obtenir ce résultat, je crois que c'est une bonne nouvelle et un encouragement pour aller encore plus loin maintenant", a déclaré à la presse M. Perben.
Dans ses voeux au gouvernement, Jacques Chirac avait annoncé peu auparavant que "pour la première fois le nombre de tués sur les routes devrait être très certainement inférieur à 5.000 en 2005".
La lutte contre l'insécurité routière constitue l'un des "trois chantiers" de son quinquennat avec la lutte contre le cancer et l'action en faveur des handicapés, et le chef de l'Etat a invité le gouvernement à redoubler d'efforts dans ces trois domaines.


Source : AFP

[zhornette]

Etampes: l'enseignante poignardée par un élève a quitté l'hôpital[03/01 - 16h10]

Karen Montet-Toutain, l'enseignante de 27 ans qui avait été poignardée le 16 décembre par un de ses élèves en plein cours au lycée professionnel Louis Blériot d'Etampes (Essonne), est sortie de l'hôpital mardi à 11H30, a annoncé à l'AFP son avocat, Me Koffi Senah.
"Extrêmement fatiguée", elle a renoncé à organiser une conférence de presse comme il avait été prévu dans un premier temps et le fera "quand son état le lui permettra", a expliqué Me Senah.
Elle est partie "loin de Paris pour se reposer", a-t-il précisé.
Mme Montet-Toutain avait été atteinte de trois coups de couteau, au ventre, au coude et à l'épaule droite.
Selon l'avocat, la jeune femme, mère de deux enfants, a été opéré deux fois, d'abord pour ses blessures puis le 31 décembre en raison d'une infection, qui s'est finalement révélée sans gravité.
L'enseignante d'art plastique avait reçu le 16 décembre, pendant un cours à sa classe de BEP vente-action marchande, trois coups de couteau d'un de ses élèves, Kevani Wansale, 18 ans. Celui-ci lui reprochait d'avoir convoqué sa mère pour lui annoncer une exclusion pour "comportement injurieux".
Après une courte cavale, le jeune homme s'était rendu à la police trente-six heures plus tard, avait été mis en examen pour "tentative d'assassinat" puis écroué à Fleury-Mérogis.
Une délégation d'une dizaine d'élèves a remis samedi des fleurs pour Mme Montet-Toutain à son époux. L'enseignante les a appelés, dimanche, pour leur souhaiter une bonne année, a expliqué à l'AFP Daniel Metais, 57 ans, chef d'une famille d'accueil dans laquelle est placé l'un des élèves de la victime.
Le recteur de l'académie de Versailles a annoncé mardi la création d'un poste de proviseur adjoint au lycée d'Etampes, comme le réclamaient les professeurs de cet établissement.
Le recteur, Alain Boissinot, s'est réuni avec les enseignants du lycée Louis Blériot, en présence notamment de l'inspectrice d'académie, du vice-procureur adjoint et du député-maire d'Etampes.
A l'issue de cette réunion, M. Boissinot a indiqué devant la presse qu'"un proviseur adjoint va venir épauler la direction (du lycée) dans les jours qui viennent, dès qu'il aura été nommé". Il a également annoncé qu'il y aurait "au moins deux emplois d'assistants d'éducation et au moins deux emplois de vie scolaire".
"Je souhaite que les cours reprennent le plus vite possible et que les élèves soient accueillis dès jeudi", a par ailleurs déclaré le recteur, estimant que le lycée Louis Blériot n'avait pas été "plus négligé qu'un autre".
"Quand on est menacé de mort il faut déposer plainte au commissariat, dans ce cas-là on n'est plus dans le cadre de la vie scolaire, je l'ai rappelé à chaque enseignant", a déclaré pour sa part l'inspectrice d'académie Marie-Louise Testenoire, en se référant aux menaces évoquées par l'enseignante agressée auprès de sa hiérarchie et de parents d'élèves.
Karen Montet-Toutain avait annoncé par le biais de son avocat qu'elle n'excluait pas de saisir la justice contre l'Education nationale si elle disposait d'éléments suffisants pour établir que ses appels au secours ont été ignorés.
"Le proviseur a toujours alerté sa hiérarchie et échangé régulièrement avec moi sur les difficultés de ce lycée professionnel", a assuré l'inspectrice.
"Il y a un travail de motivation à faire" avec les élèves. "Nous devons reconstruire une offre pédagogique et pas seulement les murs", a-t-elle encore estimé.
La quarantaine de professeurs du lycée réclamaient la création d'un poste de proviseur adjoint, une infirmière et une assistante sociale à plein temps ainsi que le maintien de deux postes d'aides-éducateurs.


Source : AFP

[zhornette]

Terreur dans le Nice-Lyon: des jeunes éméchés mis dans le train par la police[04/01 - 14h06]

Un groupe d'une centaine de jeunes éméchés a été raccompagné dimanche, au petit matin du Nouvel An, à la gare de Nice par des forces de l'ordre pour être mis dans le train Nice-Lyon, à bord duquel des passagers ont été violentés et rançonnés, a-t-on appris mercredi de source policière.
"On les a ramenés à la gare et ils sont montés dans le train. Ils étaient environ une centaine. Le train est parti à 06H00. A Nice, il ne s'est rien passé", a affirmé le commissaire divisionnaire Georges Gasperini, chef d'état-major de la direction départementale de la sûreté publique des Alpes-Maritimes.
La SNCF, qui avait été alertée par la sûreté départementale de la présence de ces jeunes, avait placé dans le train une équipe de trois agents de la police ferroviaire, accompagné d'un chien, mais cette équipe est descendue à Saint-Raphaël.
C'est à bord de ce train qu'au moins une vingtaine de jeunes gens ont écumé la rame entre Saint-Raphaël et la gare des Arcs-Draguignan (Var), semant la terreur parmi les 600 passagers, dont certains ont été violentés et rançonnés, tandis qu'une jeune fille a été victime de violences sexuelles.
Trois jeunes seulement ont pu être interpellés en gare des Arcs, tandis que la plupart des auteurs des violences ont pu s'échapper.
La veille, le soir du 31 décembre, à leur arrivée en gare de Nice, 22 jeunes, dont deux mineurs, soupçonnés d'avoir commis des dégradations dans un train qui arrivait de Marseille, avaient déjà été interpellés et placés en garde à vue. Ils avaient été relâchés après les faits du Nice-Lyon.


Source : AFP

[zhornette]

Contamination de Mars par la vie terrestre: des protections dépassées
[03/01 - 21h21]

Les précautions prises lors des missions sur Mars pourraient ne pas suffire pour exclure tout risque de contamination de la planète par des bactéries transportées par les engins spatiaux, selon un rapport en cours d'examen aux Etats-Unis et en Europe.
Les bactéries sont beaucoup plus résistantes qu'on ne le soupçonnait à des conditions extrêmes, a expliqué mardi à l'AFP un expert de la protection planétaire au Centre national d'études spatiales (Cnes), André Debus.
Et la planète rouge elle-même serait un peu moins inhospitalière qu'il n'y paraissait: de nouvelles observations de la sonde Mars Express ont révélé la présence de glace d'eau dans les couches souterraines au pôle nord de Mars.
"Nombre des politiques et pratiques existantes pour prévenir la contamination de Mars sont dépassées, à la lumière des nouvelles données scientifiques sur Mars et de l'état actuel de la recherche sur la capacité des micro-organismes à survivre dans des conditions extrêmes sur Terre", concluent des experts dans un rapport commandé par la Nasa, l'agence spatiale américaine, dont une version provisoire est publiée sur l'internet.
Sur la base du rapport, actuellement examiné par la Nasa et par les responsable de l'agence européenne, l'Esa, les deux organismes devraient demander un renforcement rapide des spécifications internationales pour la stérilisation des atterrisseurs et des robots qu'ils transportent, a indiqué M. Debus.
Du rapport, la revue française de vulgarisation scientifique Science et Vie déduit dans son numéro de janvier que "Mars est contaminée par la vie terrestre".
De fait, environ un milliard de spores de bactéries ont été transportées sur Mars par les différentes missions, américaines et européenne, qui s'y sont succédées, selon des estimations de l'expert du Cnes basées sur les résultats des contrôles micro-biologiques après stérilisation des engins.
Mais ces spores sont "contenues dans les structures" qui demeurent à la surface de la planète, où elles demeurent "à l'état dormant" en l'absence de toute eau liquide et de nutriment, ainsi que d'une chaleur suffisante pour les activer (il fait -60°C en moyenne sur Mars), a-t-il souligné.
Selon les spécifications actuelles, fixées par la Commission des Nations unies pour la recherche spatiale (COSPAR), un atterrisseur sur Mars ne doit pas comporter plus de 300.000 spores par m2, contre quelque 3 milliards avant stérilisation.
La barre baisse drastiquement sur les robots sui vont se déplacer sur la planète (300/m2) et tombe même à 30/m2 pour les engins qui vont rechercher les traces de vie passée ou présente.
Il s'agit d'éviter le dramatique "faux positif", la détection d'un signe de vie qui aurait en fait été importé de la Terre...


Source : AFP

[zhornette]

Chirac appelle les Français à reprendre confiance en eux-mêmes en 2006
[04/01 - 13h45]

Jacques Chirac a appelé les Français à "avoir confiance" en eux-mêmes en 2006 et à s'abstenir de pratiquer "l'auto-flagellation", dans ses voeux à la presse où il a accordé une place importante aux questions sociales.
Dans un discours d'une trentaine de minutes devant un millier de journalistes et responsables de médias, pour la première fois retransmis à la télévision, le chef de l'Etat a défendu le modèle français, revenant sur la réforme de la protection sociale et assurant que la France serait vigilante sur les suites qui seront données à l'accord de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Hong-Kong.
Il est aussi intervenu dans l'actualité, qualifiant d'"inacceptables" les violences survenues dans le train reliant Nice à Lyon le 1er janvier. Il a rappelé que la SNCF avait l'obligation d'assurer la protection de ses clients.
Une vingtaine de jeunes gens au moins, dont trois seulement ont pu être interpellés, ont semé la terreur parmi les 600 passagers, dont certains ont été violentés et rançonnés.
Revenant sur la polémique autour de l'article de loi sur le "rôle positif de la colonisation", voté en février dernier, Jacques Chirac a aussi jugé que celui-ci devait être "réécrit".
Sur la réforme de la protection sociale, il a jugé qu'"il faut maintenant aller vers une assiette de cotisations patronales qui ne prenne pas seulement en compte les salaires mais l'ensemble de la valeur ajoutée".
La France sera "très vigilante sur les suites de l'accord OMC de Hong-Kong", a-t-il ajouté, assurant que "la défense de la PAC (Politique agricole commune, ndlr) n'est pas un combat du passé".
Il a pris en exemple les Etats-Unis qui "défendent vigoureusement leur green power". "Et bien, a-t-il poursuivi, il doit en être de même pour nous" car "ce qui est en cause dans cette politique, c'est la sécurité alimentaire en quantité et en qualité, c'est l'emploi, c'est notre force économique".
Les membres de l'OMC ont trouvé en décembre un accord prévoyant notamment la fin des subventions agricoles à l'exportation des pays riches essentiellement d'ici à fin 2013.
Le chef de l'Etat a également souhaité que la France aborde l'échéance de l'élection présidentielle de 2007 dans "un esprit de sérénité et de responsabilité", qui permette d'éviter que ce débat "soit dominé par les extrémismes et les populismes". "On est là au coeur de mon combat politique", a-t-il indiqué.
S'exprimant devant la presse, M. Chirac a rappelé que les journalistes avaient perdu 63 confrères l'an dernier, et il a appelé à la libération de tous les otages, notamment la franco-colombienne Ingrid Betancourt, retenue en Colombie, et l'ingénieur français Bernard Planche, enlevé à Bagdad le 5 décembre.


Source : AFP

[Carole]

Chirac appelle les Français à reprendre confiance en eux-mêmes en 2006
[04/01 - 13h45]
 
Jacques Chirac a appelé les Français à "avoir confiance" en eux-mêmes en 2006 et à s'abstenir de pratiquer "l'auto-flagellation", dans ses voeux à la presse où il a accordé une place importante aux questions sociales.
Dans un discours d'une trentaine de minutes devant un millier de journalistes et responsables de médias, pour la première fois retransmis à la télévision, le chef de l'Etat a défendu le modèle français, revenant sur la réforme de la protection sociale et assurant que la France serait vigilante sur les suites qui seront données à l'accord de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Hong-Kong.
Il est aussi intervenu dans l'actualité, qualifiant d'"inacceptables" les violences survenues dans le train reliant Nice à Lyon le 1er janvier. Il a rappelé que la SNCF avait l'obligation d'assurer la protection de ses clients.
Une vingtaine de jeunes gens au moins, dont trois seulement ont pu être interpellés, ont semé la terreur parmi les 600 passagers, dont certains ont été violentés et rançonnés.
Revenant sur la polémique autour de l'article de loi sur le "rôle positif de la colonisation", voté en février dernier, Jacques Chirac a aussi jugé que celui-ci devait être "réécrit".
Sur la réforme de la protection sociale, il a jugé qu'"il faut maintenant aller vers une assiette de cotisations patronales qui ne prenne pas seulement en compte les salaires mais l'ensemble de la valeur ajoutée".
La France sera "très vigilante sur les suites de l'accord OMC de Hong-Kong", a-t-il ajouté, assurant que "la défense de la PAC (Politique agricole commune, ndlr) n'est pas un combat du passé".
Il a pris en exemple les Etats-Unis qui "défendent vigoureusement leur green power". "Et bien, a-t-il poursuivi, il doit en être de même pour nous" car "ce qui est en cause dans cette politique, c'est la sécurité alimentaire en quantité et en qualité, c'est l'emploi, c'est notre force économique".
Les membres de l'OMC ont trouvé en décembre un accord prévoyant notamment la fin des subventions agricoles à l'exportation des pays riches essentiellement d'ici à fin 2013.
Le chef de l'Etat a également souhaité que la France aborde l'échéance de l'élection présidentielle de 2007 dans "un esprit de sérénité et de responsabilité", qui permette d'éviter que ce débat "soit dominé par les extrémismes et les populismes". "On est là au coeur de mon combat politique", a-t-il indiqué.
S'exprimant devant la presse, M. Chirac a rappelé que les journalistes avaient perdu 63 confrères l'an dernier, et il a appelé à la libération de tous les otages, notamment la franco-colombienne Ingrid Betancourt, retenue en Colombie, et l'ingénieur français Bernard Planche, enlevé à Bagdad le 5 décembre.


Source : AFP

On pourrait pas lui mettre un bout de scotch sur la bouche et le séquestrer celui-là
Monsieur fait son tour de France des voeux de bonne année. Y'en a qui n'ont vraiment rien à faire!

[zhornette]

Surtout qu'il est en pleine forme, lui, puisqu'il revient d'un séjour au Maroc

[Carole]

Quel trou duc

[zhornette]

ouai

[td5]

Bah comment qu'elles causent de notre Maître à tous....notre Dieu vivant ?

Allez Chichi, Allez Chichi, Allez Chichi, Allez Chichi, Allez Chichi, Allez Chichi, Allez Chichi, il se peute que les françaiz'et les français.....

[zhornette]

Chirac lance des chantiers industriels et sociaux au-delà de 2007[05/01 - 19h51]

Jacques Chirac a lancé jeudi de nombreux chantiers d'avenir sur le financement de la protection sociale, l'énergie ou le numérique, projetant son action bien au-delà des échéances électorales de 2007.
"Nous devons maintenant aller plus vite, plus loin. Poursuivre la modernisation de nos structures, être à l'avant-garde des mutations technologiques", a résumé le chef de l'Etat, lors des voeux d'un millier de représentants des syndicats, du patronat et des associations.
Après avoir mis à profit ses premiers voeux pour réaffirmer son autorité sur la droite et pour annoncer plusieurs mesures propres à séduire la gauche, Jacques Chirac a inscrit jeudi l'action du gouvernement sur la durée, esquissant un programme pour le prochain quinquennat.
Ses propositions visant à asseoir les cotisations patronales sur l'ensemble de la richesse créée par l'entreprise et non sur les seuls salaires ont été bien accueillies par les principaux syndicats. Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault s'est, par exemple, félicité que M. Chirac reprenne "une vieille revendication de la CGT".
La présidente du Medef, Laurence Parisot, s'est montrée elle plus sceptique mais s'est dite prête à "réfléchir de manière pragmatique" à ces propositions qui avaient également été faites par le parti socialiste lors de son congrès du Mans en novembre.
M. Chirac a annoncé que la réforme du financement de la protection sociale, aujourd'hui lourdement déficitaire, sera engagée "d'ici la fin de l'année".
Il faut calculer les cotisations patronales "sur une assiette plus juste et plus favorable à l'emploi", a-t-il dit, proposant de "basculer une fraction des cotisations patronales sur une cotisation assise sur l'ensemble de la valeur ajoutée des entreprises".
Il a en revanche exclu d'"adopter brutalement" la piste de la TVA sociale, en estimant qu'il fallait auparavant "un consensus national" sur l'évolution des prix et des salaires.
Afin de "dynamiser la croissance des PME", très créatrices d'emploi, M. Chirac a proposé de lever 2 milliards d'euros sur le marché financier pour les investir "dans le capital des PME les plus dynamiques".
Avec la volonté de "relancer la politique industrielle et d'innovation", le chef de l'Etat a annoncé le lancement de la conception d'un "prototype de réacteur (nucléaire) de 4e génération qui devra entrer en service en 2020".
Outre la création future d'"une autorité indépendante chargée du contrôle de la sécurité nucléaire", il a annoncé que le Parlement devrait voter avant la fin de l'été un projet de loi sur le stockage des déchets radioactifs.
Au chapitre de la lutte contre le gaz à effet de serre, il a assuré que "la RATP et la SNCF ne devront plus consommer une goutte de pétrole d'ici 20 ans".
Présentant le numérique comme "peut-être la plus profonde" révolution industrielle, le chef de l'Etat a préconisé l'adoption généralisée en France du très haut débit.
Il est intervenu dans le débat sur le droit d'auteur sur internet, en appelant à "sortir de la logique de répression systématique des internautes", tout en garantissant "une juste rémunération" des auteurs et "le droit essentiel de chacun à la copie privée".
M. Chirac a également voulu soutenir le développement de la télévision numérique. Il a ainsi annoncé une réforme de la loi de 1986 sur l'audiovisuel, qui sera présentée en septembre, afin d'adapter le cadre juridique de la France et permettre le basculement, en cinq ans, de la télévision analogique à la télévision numérique.


Source : AFP

[zhornette]

Mme Chirac lance la 17e édition de l'opération "pièces jaunes"
[05/01 - 20h37]

Bernadette Chirac, présidente la Fondation des hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, a donné jeudi, lors d'une conférence de presse à l'Hôpital Armand Trousseau (XIIe) à Paris, le coup d'envoi de la 17e édition de l'opération "pièces jaunes", qui durera cinq semaines.
Les sommes recueillies par la Fondation des hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France servent à améliorer les conditions de vie des enfants hospitalisés en finançant des projets, pour notamment rapprocher les familles et développer des activités à l'hôpital. Des projets sont aussi financés spécifiquement pour les adolescents hospitalisés.
L'épouse du président de la République a appelé à la "solidarité de tous" et a particulièrement invité enfants et adolescents bien portants à se mobiliser, afin de récolter, du 6 janvier au 11 février, "le plus grand nombre possible de pièces".
"Les pièces d'un et de deux euros sont aussi les bienvenues: je vous rappelle qu'elles sont cerclées de jaunes, donc ce sont aussi des pièces jaunes", a-t-elle plaisanté.
3,6 millions de tirelires seront disponibles pendant la durée de l'opération 2006 dans les bureaux de poste, ainsi que dans les titres jeunesses du groupe Bayard: elles pourront être rapportées jusqu'au 11 février à la Poste. Des tirelires seront également disposées dans les boulangeries et les magasins Carrefour.
Depuis 1989, l'opération "pièces jaunes" a permis le financement de plus de 4.600 réalisations dans 390 villes, dont la Maison de Solenn à Paris, première structure pluri-disciplinaire dédiée à la prise en charge de l'adolescence en Europe.
Pour la dixième année consécutive, un "TGV Pièces Jaunes" circulera en France pour recueillir des dons, avec à son bord Mme Chirac, David Douillet, parrain de l'opération, ainsi que des artistes. Il s'arrêtera les 27, 28 et 29 janvier à Rouen, Caen, Montélimar et Nice. Pour clore ce parcours, un concert sera organisé dimanche 29 janvier à Nice par TF1.
Des actions de sensibilisation sur le monde de l'hôpital seront menées dans les écoles élémentaires et des "descentes aux flambeaux" seront organisées dans les stations de ski pour la collecte de pièces, a précisé la Fondation des hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.
Mme Chirac, qui n'a pas indiqué d'objectif chiffré pour cette année, a précisé que les billets en francs seraient acceptés: la Banque de France, interrogée par l'AFP, a précisé que les billets en francs seraient échangeables jusqu'en 2012, pour les plus récents, les pièces en francs n'étant en revanche plus acceptées.
Le résultat de la collecte sera annoncé en juin.
La précédente édition de "pièces jaunes" avait rapporté 5,2 millions, contre 6 millions en 2004 et 7,6 millions en 2003. En 2002, l'opération pièces jaunes avait rapporté l'équivalent de 15 millions d'euros, beaucoup de donateurs s'étant débarrassé de leurs derniers francs après le passage à l'euro.


Source : AFP

[zhornette]

Cinq marins portés disparus dans le naufrage d'un chalutier en Manche[05/01 - 18h54]

Cinq marins pêcheurs sont portés disparus après le naufrage d'un chalutier français jeudi matin au large du cap de La Hague, une zone de forte circulation maritime en Manche.
Seul l'un des six membres d'équipage, un jeune homme d'une vingtaine d'années, a été retrouvé vivant à bord d'un canot de sauvetage du "Klein Familie", immatriculé à Cherbourg (Manche).
"De nombreux débris ont été relevés sur zone et, à ce stade, l'hypothèse la plus probable est celle d'une collision", a indiqué à l'AFP la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.
Deux enquêtes ont été ouvertes, l'une par le parquet de Cherbourg, l'autre par le Bureau Enquêtes-Accidents Mer (BEA), et pour connaître les causes exactes du naufrage. Ce dernier survient après plusieurs naufrages de bateaux de pêche ces dernières années, comme le "Bugaled Breizh", dont le naufrage avait fait cinq morts en janvier 2004 au large des côtes britanniques.
Un peu avant 09H00, un navire de commerce néerlandais, l'Alblast, a aperçu une fusée de détresse dans le ciel et alerté le Cross Jobourg (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer), situé près de Cherbourg, a indiqué la préfecture maritime.
Le navire a recueilli une heure plus tard un rescapé qui se trouvait seul dans un radeau de survie. Celui-ci a ensuite été hélitreuillé et transporté au centre hospitalier de Cherbourg, selon la même source.
Les conditions météorologiques étaient considérées comme normales pour cette époque de l'année, avec des vents modérés, un ciel nuageux et une visibilité d'environ 18 km. La température de l'eau était de 11°.
Le "Klein Familie" était "un bon bateau et le patron naviguait depuis 25 ans", a indiqué à l'AFP Daniel Lefèvre, président du Comité régional des pêches maritimes de Basse-Normandie, qui ne s'explique pas l'accident. "Nous sommes dans l'attente de savoir ce qui s'est passé. En tout cas pour nous c'est une catastrophe et un drame".
Le navire, un cordier -- bateau traînant des lignes de fond -- en bois de 14,40 mètres naviguait depuis 1968, selon le Comité régional des pêches maritimes de Basse-Normandie.
Son naufrage s'est produit à une cinquantaine de km au large du cap de La Hague, "dans la voie montante du dispositif de séparation du trafic des Casquets", le rail de navigation très fréquenté séparant les navires remontant de ceux qui descendent la Manche. Les fonds sont d'environ 60 mètres.
D'importants moyens ont été déployés pour tenter de retrouver les marins disparus, dont un hélicoptère Dragon 50 de la Sécurité civile, un Falcon 50 de la Marine nationale, un avion Air Search One de l'île anglo-normande de Guernesey et l'hélicoptère des douanes du Havre.
Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Dominique Bussereau a indiqué dans un communiqué "souhaiter qu'une explication soit trouvée très rapidement à ce drame". Il se rendra vendredi à Cherbourg "pour rencontrer les familles et la communauté des pêcheurs" touchés par l'accident.
Les marins-pêcheurs sont ceux qui paient le plus lourd tribut au travail. Dans le régime général, un salarié sur 22 a été victime en 2004 d'un accident du travail. Le ratio est de 1 sur 7 en pêche, selon les chiffres de l'Institut Maritime de Prévention (IMP) dont l'objet est l'amélioration de la sécurité des gens de mer.


Source : AFP

[zhornette]

La "police ferroviaire" suscite des interrogations de syndicats de police[05/01 - 22h31]

L'annonce par Nicolas Sarkozy de la création d'une "police ferroviaire", après les violences du train Nice-Lyon le 1er janvier, a suscité jeudi des interrogations, en termes d'effectifs notamment, de la part de syndicats de policiers.
Certains responsables syndicaux se sont également interrogés sur le cadre juridique de ce futur service dont l'idée a été saluée unanimement.
Le ministre de l'Intérieur a annoncé mercredi soir sur TF1 que 1.000 à 1.500 policiers seraient affectés en 2006 à un "service national de la police ferroviaire" qui auront pour compétence "la sécurité des voyageurs dans les trains".
Il avait déclaré peu avant que la référence était pour lui le Service régional de la police des transports (SRPT) fonctionnant en Ile-de-France (IDF) et permettant une intervention rapide des policiers sur toutes les lignes et rames de métro ou de train en région parisienne.
Il avait précisé qu'il voulait le généraliser à toute la France louant ses résultats : - 11 % de délinquance en 2005 par rapport à 2004.
Jeudi, les syndicats de police se sont interrogés sur les moyens humains affectés à cette future police ferroviaire.
Le premier syndicat de gardiens de la paix, Alliance, jugeant, dans un communiqué, son "principe séduisant", s'est "interrogé sur les modalités d'application d'une telle mesure (...) sachant qu'aujourd'hui l'ensemble des forces de sécurité est déjà fortement engagé en divers domaines" et ne peuvent l'être "plus encore".
Le syndicat national des officiers de police (SNOP, majoritaire) lui a emboîté le pas et ajouté qu'il "veillera à ce que la création d'un nouveau service ne se fasse pas au détriment des autres".
"Il ne faut pas déshabiller Pierre pour habiller Paul", a résumé son dirigeant, Dominique Achispon qui, en outre, se demande quelle sera la compétence de ce futur service et sur quelle base juridique.
Jean-Marie Salanova, pour le syndicat majoritaire chez les commissaires (SCHFPN), plaide à cet égard pour un échelon régional car "la délinquance est aujourd'hui mouvante" et "la police mal adaptée".
Beaucoup reconnaissent que la force du SRPT est d'être justement placé légalement sous commandement unique et qu'il se joue des frontières entre départements afin d'interpeller les fauteurs de troubles.
Ce qui a manqué dans l'affaire du train Nice-Lyon à en croire Françoise Souliman, directrice de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, avouant mercredi qu'il "nous a manqué une base légale interdépartementale" pour coordonner l'intervention des forces de sécurité, sur l'ensemble du trajet du train sur trois départements (Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône).
L'enjeu de cette police ferroviaire est "de cet ordre", ont souligné des responsables syndicaux de la police et "pas évident du tout à mettre en oeuvre".
Bruno Beschizza, le dirigeant de Synergie-Officiers, a une solution : renforcer et "mieux utiliser" la surveillance générale (Suge, police ferroviaire) de la SNCF pour décharger la police nationale.


Source : AFP

[zhornette]

Une mère et ses deux enfants tués à Agen: le concubin écroué[06/01 - 22h23]

Un homme de 35 ans qui a reconnu avoir tué, par dépit amoureux, sa compagne et les deux enfants de cette dernière, âgés de 2 et 4 ans, a été mis en examen vendredi à Agen pour meurtres et placé en détention, a-t-on appris de source judiciaire.
L'homme a été mis en examen pour "meurtre précédant un autre crime", "meurtre sur mineurs de 15 ans suivant un autre crime" et "dégradation par incendie de nature à présenter un danger pour les personnes", a indiqué la vice-procureur du tribunal de grande instance d'Agen Marie-Bernadette Duhâa.
Le meurtrier présumé, un chauffeur, a réitéré devant la justice et confirmé les aveux passés durant sa garde à vue, a-t-elle précisé ajoutant que "le mobile est passionnel".
"C'est un coup de folie il ne supportait pas l'idée que la femme qu'il aimait plus que tout le quitte", a-t-elle indiqué.
L'homme, qui vivait avec la victime depuis un mois, avait reconnu au cours de sa garde à vue avoir égorgé lundi peu après 07H00 la jeune femme âgée de 30 ans, sous les yeux des enfants, avant de réserver le même sort à la fillette de 2 ans et au petit garçon de 4 ans, avait indiqué le procureur Pierre Nalbert jeudi.
Il avait expliqué avoir agi à l'issue d'une dispute avec la jeune femme qu'il connaissait depuis son adolescence. Selon lui, elle lui avait annoncé son intention de le quitter.
Il avait disposé les trois corps l'un contre l'autre sur le lit avec ses vêtements souillés de sang et divers objets dont des peluches et des jouets avant d'y mettre le feu à l'aide d'un briquet et de quitter l'appartement vers 07H30 pour aller travailler.
L'incendie avait ravagé l'habitation, située au 13ème étage d'un immeuble d'une cité HLM d'Agen. Les enquêteurs de la police judiciaire s'étaient intéressés à l'entourage de la victime après l'autopsie du corps de la mère qui avait révélé qu'elle avait été égorgée à l'aide d'un objet tranchant.
Le compagnon de la jeune femme avait été interpellé et placé en garde à vue mercredi. Il était passé aux aveux dans la nuit de mercredi à jeudi. L'arme du crime, un couteau de cuisine, avait été retrouvée dans un canal sur les indications de l'homme.
"Il n'a pas pris conscience de la gravité et la portée de son geste", a indiqué Mme Duhâa soulignant la personnalité "passe partout" du meurtrier.
Pour Me Frédéric Roy, un de ses avocats, l'homme a "disjoncté en l'espace d'une demi-heure. Un aspect de sa personnalité qu'il ne connaissait pas a pris le dessus".
Le père des enfants s'est constitué partie civile.


Source : AFP

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Naufrage en Manche: l'hypothèse d'une collision avec un cargo privilégiée[06/01 - 22h45]

L'enquête sur le naufrage du navire de pêche Klein Familie, qui a coulé "en cinq minutes" jeudi dans la Manche en faisant cinq disparus, privilégiait vendredi l'hypothèse d'une collision avec un cargo qui aurait poursuivi sa route.
Le témoignage du seul rescapé parmi les six membres d'équipage "nous a permis de nous orienter vers une collision" avec un autre navire, a indiqué le procureur de Cherbourg Michel Garrandaux. Une enquête judiciaire a été ouverte pour "homicide involontaire, délit de fuite et non assistance à personnes en danger".
Un chimiquier maltais à équipage russe et balte, le Sichem Pandora, a "été dérouté" sur Dunkerque vendredi matin afin "d'auditionner le capitaine du navire sur ce qu'il aurait pu observer sur la zone présumée du naufrage lors de son transit", a indiqué la préfecture maritime. Des plongeurs ont également inspecté la coque du navire mais les éventuels éléments recueillis n'ont pas été rendus publics.
Joint par téléphone, un responsable de la société gestionnaire du navire, la Tesma Holding, basée à Copenhague, a affirmé vendredi soir que le Sichem Pandora n'était "absolument pas impliqué dans l'accident". "Un responsable de la police maritime française m'a indiqué que les investigations des plongeurs sont terminées et que rien n'a été trouvé", a assuré Claus Thornberg, le directeur de Tesma Holding.
"Les membres d'équipage n'ont perçu aucune collision. Nous n'avons aucune indication laissant penser que notre navire a pu être impliqué dans l'accident", a-t-il ajouté.
Une dizaine d'autres navires, "qui pouvaient se trouver sur zone" au moment du naufrage, seront contrôlés dans leur port de destination, a précisé le procureur.
La thèse de la collision est confortée par les confidences plus détaillées faites par le rescapé, qui dormait au moment de l'accident, à Daniel Goueslain, père du patron du Klein Familie.
"Je me suis réveillé en entendant un grand choc. J'ai réussi à sortir par une écoutille. Il y avait déjà de l'eau sur le pont et, sur nous, un cargo énorme comme une montagne. Le cargo a continué sa route et on a coulé en cinq minutes", aurait confié en substance ce marin de 19 ans qui a attendu quatre heures avant d'être secouru.
"Il y avait des débris partout", a ajouté le rescapé, estimant que "le choc a obligatoirement laissé des traces sur le navire qui a heurté".
Une épave, "qui paraît récente" mais n'a pu être identifiée, a été repérée par 70 mètres de fond vendredi par les deux navires de la marine nationale dépêchés sur les lieux du naufrage, a indiqué le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Dominique Bussereau.
En revanche, les recherches, qui reprendront samedi matin, n'ont pour le moment "pas permis de retrouver d'autres hommes perdus en mer", a-t-il déploré.
Auparavant, le ministre s'était entretenu à Cherbourg avec les proches des disparus et le rescapé, auxquels il avait transmis un message du président de la République, les assurant de "la solidarité et de l'affection de la Nation".
Il a également promis aux familles que "la solidarité financière" se mettrait en place pour des secours d'urgence "dès la semaine prochaine" par l'entremise de l'ENIM, la sécurité sociale des gens de mer. Les disparus laissent "quatre épouses et 12 orphelins" dont le plus âgé a 13 ans, a-t-il rappelé. L'une des épouses attend un enfant.
"La pêche paie un trop lourd tribut à la mort (...) les problèmes de veille (ndlr: de nuit sur les navires) sont souvent la cause principale des accidents", a encore regretté M. Bussereau.


Source : AFP

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Incendie à Asnières: un pompier décédé, quatre autres blessés[06/01 - 21h59]

Un sapeur-pompier de 23 ans de la caserne de Colombes (Hauts-de-Seine) est mort vendredi et huit autres ont été blessés, dont quatre intoxiqués, en luttant contre un incendie dans le sous-sol où étaient stockées des marchandises à Asnières-sur-Seine.
Le sinistre, qui s'est déclaré peu après 10H45, dans le sous-sol de 500 m2 d'un bâtiment de huit niveaux abritant notamment un magasin Gigastore, 32 avenue de la Redoute, a été maîtrisé vers 15H40.
L'enquête a été confiée au service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine. En fin d'après-midi, l'origine de l'incendie restait inconnue, selon une source policière.
Sur place, l'un des porte-parole de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), le lieutenant-colonel Olivier Delplace, les traits tirés par l'émotion, s'est refusé à toute déclaration, "au vu des circonstances particulières et douloureuses".
Les effectifs de onze casernes, soit quelque 80 pompiers, et 24 engins avaient été mobilisés pour lutter contre un feu a priori "banal", selon un autre porte-parole de la BSPP, le capitaine Michel Cros.
"La chaleur intense, l'opacité et la toxicité des fumées ainsi que la densité du stockage ont rendu cette intervention longue et difficile", a souligné la BSPP.
Vers 13H00, quatre pompiers se sont retrouvés bloqués au sous-sol. Trois d'entre eux ont pu être rapidement remontés, mais le quatrième, le brigadier-chef Grégory Pailot, a été porté manquant.
Son corps sera retrouvé vers 14H30, et son décès constaté à 15H00. Âgé de 23 ans, fiancé, il était affecté à la caserne de Colombes (Hauts-de-Seine), tout comme les trois rescapés.
Ces derniers, ainsi qu'un autre pompier, ont été intoxiqués par les fumées en progressant dans le sous-sol du bâtiment, dont tous les habitants avaient été évacués par mesure de sécurité.
Ils ont été transportés dans trois hôpitaux militaires, le plus grièvement atteint par hélicoptère au Val-de-Grâce à Paris, un autre placé sous respiration artificielle à l'hôpital Bégin de Saint-Mandé (Val-de-Marne), et les deux derniers, légèrement blessés, à l'hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine).
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu à 16H30 au centre de secours de Colombes. Il a rendu hommage au courage des pompiers présents, certains en larmes, les félicitant d'être allés au secours de leurs collègues pris dans le brasier, "un véritable four".
"Grâce à vous, trois sapeurs-pompiers ont été sauvés. Je ne veux pas que vous preniez les choses autrement. Trois de vos collègues vous doivent la vie (...) Malheureusement le quatrième n'a pas pu être sauvé. Vous n'y êtes pour rien", a-t-il dit.
"Les nouvelles des blessés sont plutôt rassurantes", leur a-t-il annoncé.
Evoquant leur collègue décédé, le ministre a dit aux pompiers : "il avait choisi cet engagement. Ce n'est pas par hasard qu'on devient pompier (...) Vous faites partie de ces hommes qui peuvent dire qu'ils vivent la vie qu'ils ont choisi de vivre".
M. Sarkozy a assuré qu'il veillerait "personnellement" à la famille du défunt et qu'il se rendrait à la cérémonie officielle en hommage à la victime.
La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a "salué la mémoire" du pompier décédé et adressé ses "voeux de rétablissement" aux pompiers blessés.
Cinq militaires de la BSPP ont été tués en septembre 2002 en luttant contre un incendie dans un immeuble à Neuilly-sur-Seine. Un sapeur-pompier de la BSPP a également trouvé la mort en août 2003, lors d'un incendie à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).


Source : AFP

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Folle Journée de Nantes: 125.270 places disponibles à partir de samedi[06/01 - 17h19]

Le festival de musique classique "La Folle Journée" de Nantes mettra en vente à partir du 7 janvier, 125.270 places pour sa 12e édition qui fêtera du 25 au 29 janvier l'Europe baroque sous le thème "L'Harmonie des Nations", selon les organisateurs.
Les premiers billets seront mis en vente sur place aux guichets de la Cité des congrès de Nantes samedi dès 08h00 puis par internet à partir de dimanche (www.follejournee.fr) et par téléphone dès lundi.
La musique sacrée, les solistes et les choeurs seront à l'honneur lors de cette édition qui rendra hommage aux compositeurs baroques d'Allemagne, d'Angleterre, d'Espagne, de France, d'Italie et du Portugal à travers 230 concerts.
René Martin, créateur et directeur artistique de l'événement, a choisi deux compositeurs pour chacun des six pays représentés, comme Jean-Sébastien Bach (1685-1750) et Georg-Philipp Telemann (1681-1767) pour l'Allemagne ou encore Georg-Friedrich Haendel (1685-1759) et Henry Purcell (1659-1695) pour l'Angleterre.
L'édition 2005, "Beethoven et ses amis", avait attiré 111.604 spectateurs sur 235 concerts avec un taux de remplissage constant d'un peu plus de 90%.
"La Folle Journée", qui s'est imposée en dix ans comme l'un des plus importants festivals de musique classique en France, avait connu en 2005 une légère baisse de fréquentation après avoir battu des records en 2004.


Source : AFP

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France: journée nationale de dépistage pour enrayer à temps l'obésité infantile
[06/01 - 21h06]

L'obésité débutante de l'enfant passe encore trop souvent inaperçue aux yeux de l'entourage, expliquent les pédiatres français qui organisent samedi une deuxième journée nationale de dépistage gratuit dans 83 villes pour tenter de l'enrayer à temps.
Avoir de bonnes habitudes alimentaires est indispensable dès l'enfance, a rappelé vendredi le ministre de la Santé Xavier Bertrand dans une école primaire de Seine-Saint-Denis.
Bouger plus, manger cinq fruits et légumes par jour, éviter le grignotage, limiter la consommation de produits gras et sucrés, telles sont les recommandations du programme national nutrition et santé (PNNS).
Aujourd'hui en France, un enfant sur six en moyenne (environ 15%) est touché par le surpoids ou l'obésité, relève l'Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa), rappelant qu'en 1960 seulement 3% (soit un sur 33) des enfants étaient obèses ou en surpoids.
Si rien n'est fait, la France pourrait d'ici une quinzaine d'années rejoindre les Etats-Unis en matière d'obésité infantile, met en garde l'Afpa.
"Les taux français en 2000 sont approximativement ceux observés aux Etats-Unis au début des années 1980", soulignait un récent rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (OPEPS).
Mais la France semble depuis plusieurs années avoir atteint un rythme de progression comparable (5% de personnes obèses en plus par an depuis 1997) à celui constaté outre-Atlantique, prévient l'Afpa.
"Cette cadence régulière est particulièrement inquiétante et, si rien n'est fait, elle laisse présager un écart minime entre les deux pays d'ici à une quinzaine d'années", ajoute l'association.
Pour sensibiliser les familles, l'Afpa avait organisé en janvier 2005 une première journée nationale de dépistage de l'obésité infantile. Parmi les enfants examinés, 61% étaient en surpoids (dont 50% d'obèses avérés).
"Ces pourcentages attestent de la prise de conscience trop tardive des parents qui ne s'inquiètent pas suffisamment tôt des premières rondeurs de leur enfant", déplore Brigitte Virey, organisatrice de cette première journée.
D'où la nécessité de mettre à nouveau l'accent sur la prévention pour cette deuxième édition de cette journée de consultations gratuites et d'informations, souligne l'Afpa.
Six cents pédiatres seront mobilisés (mairies, salles de sports, centres sociaux ...) dans 83 villes (détails sur www.afpa.org) pour accueillir les enfants et leurs parents qui devront se munir du carnet de santé.
Le tracé de la courbe de corpulence de l'enfant dans le carnet de santé permet de repérer lorsque l'enfant accélère sa prise de poids.
Cela se traduit par un "rebond d'adiposité". Cette augmentation des graisses est normale vers l'âge de 6 ans, mais lorsqu'elle est trop précoce, c'est un signal d'alarme, prévient l'Afpa.
D'où la nécessité d'un tracé régulier de la courbe de corpulence de l'enfant par les médecins, afin de "corriger le tir" en cas de rebond d'adiposité survenant avant 6 ans. L'obésité apparaît souvent dès 2 ans, la tranche la plus touchée restant les 7 à 12 ans, précise l'association.
Près de la moitié (44%) des élèves corpulents en classe de 6e (11-12 ans) l'étaient déjà entre 5 et 7 ans, selon une étude réalisée en Savoie et publiée en février 2005 dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du ministère de la Santé.
Deux-tiers des enfants obèses le resteront à l'âge adulte, avec un risque de complications cardio-vasculaires multiplié par trois, de diabète par neuf, sans compter les problèmes psychologiques, avertissent les pédiatres.


Source : AFP

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Train Nice-Lyon: remise en liberté du jeune placé en garde à vue à Marseille
[08/01 - 12h28]

Un jeune homme placé en garde à vue vendredi à Marseille dans l'enquête sur les violences commises par des groupes de jeunes gens dans le train Nice-Lyon le matin du 1er janvier a été remis en liberté samedi après-midi, a-t-on appris dimanche de source proche de l'enquête.
Ce jeune était initialement soupçonné d'avoir été à bord du train et d'avoir participé aux violences et vols commis contre certains passagers mais rien n'a été retenu contre lui.
L'enquête n'a pour l'instant pas permis d'identifier un quelconque responsable dans ce dossier.
La juge d'instruction de Draguignan (Var) Sylvaine Arfinengo, chargée de l'information judiciaire sur les faits commis le 31 décembre dans des trains entre Marseille et Nice et le 1er janvier dans des trains entre Nice et Marseille, doit réunir lundi les enquêteurs de la gendarmerie régionale.
Selon un enquêteur, les investigations vont redémarrer "à zéro" afin de rassembler les différentes auditions, effectuées notamment par plusieurs services de police des Bouches-du-Rhône.
Une cellule spécifique aux agressions ferroviaires devrait être mise en place en début de semaine avec un numéro de téléphone communiqué par le parquet de Draguignan afin de recueillir le plus grand nombre possible de témoignages sur ces violences.
En fin de semaine dernière, trois plaintes de particuliers avaient été déposées pour les faits survenus dans le train du Nouvel An entre Nice et Lyon, et deux autres pour des vols avec violences survenus la veille dans un train régional reliant Marseille à Nice.


Source : AFP