
actu
#381
Posté 31 August 2005 - 04:53
[30/08 - 09h12]
Des automobilistes britanniques participant à une course illégale ont été arrêtés après avoir été contrôlés à des vitesses allant jusqu'à 272 km sur une autoroute du sud de l'Allemagne, selon la police de Nuremberg.
Les douze "équipes de course", parties en milieu de semaine dernière de Londres et passé par l'Autriche avant de prendre la direction de Francfort (centre-ouest de l'Allemagne), ont été interpellées dimanche soir pour conduite dangereuse, doublant notamment par la droite à des vitesses excessivement élevées selon des images de caméras de surveillance.
Quatre des "pilotes" étaient sous l'effet de drogues, ont ajouté les autorités sans préciser leur nombre total.
D'après les premiers éléments de l'enquête, la course était organisée comme un voyage forfaitaire. Les participants ont dû payer 1.500 euros avant le départ à Londres. Les conducteurs de voitures de sport étaient accompagnés de trois caméramen et trois mannequins.
Après une nuit à Amsterdam, il se sont rendus à Modène en Italie pour visiter les locaux du constructeur automobile Ferrari, avant d'être arrêtés par la police bavaroise en revenant d'Autriche.
Source : AFP

#382
Posté 31 August 2005 - 04:54
ARISTIDE (Saint), Aristide (le meilleur aspect, en grec), philosophe athénien converti au christianisme au deuxième siècle, honoré le 31 août.

#383
Posté 01 September 2005 - 04:55
[30/08 - 11h37]
Du haut de la pyramide, l'archéologue montre des points à l'horizon: ce sont une trentaine de temples ensevelis sous le sable qui attendent d'être déterrés pour révéler au grand jour l'épopée de la civilisation créatrice des fameuses lignes de Nazca, dans le sud du Pérou.
En 20 ans d'efforts, l'équipe de l'Italien Giuseppe Orefici n'est parvenu à faire émerger qu'une partie du plus grand sanctuaire en adobe au monde, étendu sur 24 km2 et dominé par une pyramide de 40 mètres de haut et sept terrasses.
"La grande pyramide est l'édifice le plus important sur 34 temples pyramidaux ayant existé à Cahuachi", ancien centre de cérémonie, situé à 500 km de Lima, a expliqué M. Orefici à l'AFP.
Les archéologues en sont désormais certains, Cahuachi était un centre politique, culturel et religieux où vivaient les hommes et femmes qui réalisèrent les énigmatiques lignes de Nazca, oeuvre d'une civilisation antérieure aux Incas.
"Cahuachi était le centre cérémonial fermé et les lignes de Nazca, le site à ciel ouvert. Les prêtres traversaient le fleuve, effectuaient leur cérémonial et revenaient", selon M. Orefici, qui dirige un groupe d'archéologues et experts suisses, italiens, français et péruviens.
Du haut de la pyramide, on voit au nord le fleuve Nazca qui descend des Andes, fend le désert jusqu'au Pacifique et au-delà derrière des dunes, débute une plaine de pierres obscures où ont été tracés les fameux géoglyphes, visités chaque année par des millions de touristes.
"A Cahuachi, il y avait des milliers de prêtres et leurs assistants. On pense qu'à son apogée, cette civilisation (qui a duré de 900 avant JC à 600 après JC) comptait en ce lieu entre 4 et 5.000 personnes. C'était un site de pèlerinage extrêmement important qui pourrait être considéré comme un Vatican pré-hispanique", a expliqué l'historien Josué Lancho.
Aux pieds de la grande pyramide formée d'adobe, de pierres et de branches, s'étendait une grande esplanade pour les cérémonies. A partir de la cinquième terrasse de l'édifice, percé d'escaliers et couloirs étroits, l'accès était limité aux prêtres qui poursuivaient leur ascension à travers des passages secrets.
Pour l'historien Lancho, "les lignes de Nazca avaient une fonction exclusivement cérémoniale. Les prêtres y menaient la population depuis Cahuachi pour réaliser de grandes cérémonies. Les lignes étaient une sorte de temple sans murs, d'où communiquer avec les dieux du firmament pour leur demander la fertilité des récoltes".
Le site de Cahuachi avait pour fonction d'unir le monde Nazca, qui englobait des peuples du désert, de la mer, des montagnes et de la forêt, ce qui explique la présence de baleines, de condors et singes dans les géoglyphes de Nazca, selon M. Orefici.
"C'était une civilisation avancée technologiquement, ce qui lui a permis de dessiner les lignes et de bâtir Cahuachi et la rénover pendant 800 ans. Un formidable travail d'entretien était nécessaire pour éviter que le sable n'enterre tout", a estimé M. Orefici.
Aujourd'hui l'équipe qu'il dirige, aidée financièrement par l'Italie, affronte une tâche similaire pour freiner l'avancée du désert, compliquée par l'indifférence de l'Etat péruvien et par les dégâts causés par les pilleurs de fouilles.
"Cela fait des années et des années que ce pillage dure", a déploré M. Orefici, en montrant de multiples trous dans le désert.
La mission italienne poursuivra son travail au moins jusqu'en 2011 mais ensuite son sort est incertain.
Quand les Incas arrivèrent dans la région au XVème siècle, la civilisation Nazca avait disparu depuis huit siècles, sous l'effet d'un grand séisme suivi de pluies et inondations provoquées par le phénomène du Nino.
Source : AFP

#384
Posté 01 September 2005 - 04:55
Lucien Léger, le plus ancien prisonnier de France, va sortir de prison après 41 ans passés en détention, sa quatorzième demande de libération conditionnelle ayant été acceptée mercredi par la juridiction régionale de libération conditionnelle de Douai (Nord).
"La sortie effective de Lucien Léger devrait se faire le 3 octobre", a déclaré à la presse son avocat Me Jean-Jacques de Félice à la sortie de l'audience à huis clos, estimant que son client est aussi "le plus ancien prisonnier d'Europe".
Me de Félice a expliqué que d'ici là certaines dispositions sur le contrôle de sa conditionnelle devant être adoptées par le juge d'application des peines.
Cet arrêt de la juridiction de la Cour d'appel de Douai confirme celui rendu le 1er juillet par le tribunal d'application des peines d'Arras qui avait accepté la libération conditionnelle de Lucien Léger, 68 ans, mais le parquet avait fait appel de ce jugement.
Mercredi, le procureur général, Jean-Jacques Zirnhelt, s'est opposé à cette libération. Mais il a indiqué qu'il n'exercerait pas de pourvoi en cassation "au vu des obligations strictes imposées à Lucien Léger".
Parmi ces obligations: un suivi de dix ans par un juge d'application des peines de Douai ainsi que des soins en matière de suivi psychiatrique, a précisé M. Zirnhelt.
Cette décision de le libérer s'appuie, selon l'avocat, sur "une étude très attentive du dossier, des différents rapports psychiatriques et psychologiques", ainsi que d'une "prise de position de l'administration pénitentiaire et des nombreux juges d'application des peines qui ont eu à le rencontrer".
Incarcéré à Bapaume (Pas-de-Calais), Lucien Léger, libérable depuis 1979, avait présenté sans succès 13 demandes de libération conditionnelle et trois demandes de grâce présidentielle.
Surnommé "l'étrangleur", il avait été emprisonné à l'été 1964 et condamné deux ans plus tard à Versailles à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Luc Taron, 11 ans, enlevé le 27 mai 1964 à Paris et retrouvé mort à Verrières-le-Buisson (Essonne).
Emu, Me de Félice a salué la décision des magistrats qui ont "dépassé le climat irrationnel dans ce pays devant ces problèmes de criminalité (...) pour aboutir à une décision juste et raisonnable".
"C'est une confirmation par les magistrats que la sanction pénale infligée en France a un volet répressif, la mise à l'écart de la société d'une personne dangereuse, et qu'il y a un autre volet de la peine, la réinsertion", a estimé l'avocat, qui a intenté en 2002 une procédure contre la France devant la Cour européenne des droits de l'homme pour détention arbitraire et traitement inhumain et dégradant.
Pour son ami Lucien Bernhard, un boulanger retraité qui lui rend visite depuis 1984 et l'accueillera à sa sortie, Lucien Léger s'est "psychologiquement et intellectuellement", "beaucoup préparé à sa sortie".
Lucien Léger, après des études de droit et de philosophie en détention, devrait travailler comme bénévole dans un centre social de la Croix rouge.
Source : AFP

#385
Posté 01 September 2005 - 04:56
[31/08 - 19h28]
L'huile d'olive extra-vierge, en dehors des vertus nutritives qu'on lui reconnait déjà, contiendrait de surcroît un élément que l'on retrouve dans l'ibuprofène, un anti-inflammatoire, selon une recherche publiée dans la revue Nature jeudi.
Cet élément est désigné sous le vocable d'oleocanthal. A une certaine concentration, c'est une substance dont l'âcreté est irritante pour la gorge. Elle inhiberait la manifestation de la douleur selon le même processus que l'ibuprofène, en dépit d'une composition chimique différente, selon Paul Bresling et son équipe du Monell Chemical Senses Center, de Philadelphie (USA).
Les chercheurs ont établi qu'une dose quotidienne de 50 grammes d'huile d'olive vierge fraîchement pressée, équivaut à environ 10% de la dose d'ibuprofène recommandée pour calmer la douleur chez l'adulte.
Même si elle ne soigne pas une migraine, une consommation régulière d'huile d'olive peut conférer les avantages à long terme du recours à l'ibuprofène, comme la réduction du risque de certains cancers. Ceci pourrait contribuer à expliquer les mérites généralement attribués au régime méditerranéen, riche en huile d'olive.
Source : AFP

#386
Posté 01 September 2005 - 04:57
Une plate-forme pétrolière a été arrachée à ses amarres lundi sous l'effet du cyclone Katrina, et est allée s'écraser contre un pont suspendu de Mobile, en Alabama (sud).
La plate-forme a rompu ses amarres et a dérivé sur la rivière Mobile avant d'aller s'écraser sur le pont routier de Cochrane-Africatown USA. Elle "est complètement coincée sous le pont", a rapporté Robert Rishel.
La plate-forme était en réparation dans les chantiers navals de Mobile lorsque le cyclone Katrina a balayé les côtes du sud des Etats-Unis. Elle était alors de force 4 sur l'échelle Saffir-Simpson qui en compte cinq. Elle a été rétrogradée en catégorie 1 à 19h00 GMT et était accompagnée de vents soufflant encore à 120 km/h.
Les autorités n'étaient pas en mesure pour le moment d'identifier la compagnie pétrolière propriétaire de la plate-forme.
Des ingénieurs étaient sur place pour évaluer les dégâts provoqués au pont afin de décider si il peut être rouvert à la circulation sans risque pour les automobilistes.
Le cyclone Katrina a provoqué la mort d'au moins 13 personnes depuis qu'elle a touché les côtes américaines jeudi soir et fait de gros dégâts en Floride, Louisiane, Mississippi et Alabama.
Le passage de Katrina a contraint les compagnies pétrolières à fermer quelque 711 puits et plates-formes dans le Golfe du Mexique, une région qui en temps normal assure environ un quart de la production de fuel et d'essence des Etats-Unis.

Source : AFP

#387
Posté 01 September 2005 - 04:58
GILLES (Saint), Aegidius (égide, bouclier, en grec), abbé dans le Languedoc au septième siècle, honoré le 1er septembre.
Saint Gilles, dont le véritable nom est Aegidius, était né à Athènes. Il passa en France et vécut pendant plusieurs années dans un lieu solitaire du diocèse de Nîmes. La renommée de sa piété ayant attiré auprès de lui un assez grand nombre de disciples, il bâtit un monastère autour duquel s'éleva en peu de temps la ville qui porte le nom du saint.

#388
Posté 02 September 2005 - 05:07
[01/09 - 18h53]
Dominique de Villepin a relancé jeudi une forme de "bonus-malus" pour les voitures les plus polluantes, en annonçant que la carte grise serait "fonction du caractère polluant des véhicules" à compter du 1er janvier.
Le Premier ministre a précisé que "pour 8% des véhicules, cela représentera un doublement du montant de la carte grise", tandis que "pour les autres véhicules, cette mesure sera neutre".
Selon ses services, seuls les véhicules émettant plus de 140 grammes de CO2 au km seront taxés en plus du coût actuel de la carte grise: il s'agira donc uniquement d'un "malus" pour les véhicules les plus polluants, à payer une seule fois à l'achat.
Les 8% les plus taxés évoqués par le Premier ministre sont les très grosses berlines, certains monospaces et la plupart des 4X4, qui émettent tous plus de 200 g de CO2 au km.
"Les plus grosses voitures seraient les plus pénalisées, or ce n'est pas le coeur de l'offre des constructeurs français", a observé jeudi le président du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) Manuel Gomez.
En revanche, il n'y aurait ni malus, ni bonus pour les véhicules qui émettent moins de 140 grammes de CO2 (20% des véhicules essence et 40% des véhicules diesel immatriculés en 2004).
La nouvelle taxe s'ajoutera au coût actuel de la carte grise qui est fixé par les conseils régionaux en fonction de la puissance fiscale (chevaux) du véhicule et qui ne sera pas touché par le dispositif.
La nouvelle taxe serait proportionnelle aux émissions. "Par exemple, une Espace qui émet 250 grammes de CO2 par km aurait une majoration de 110 euros (1 euro par gramme de CO2 au delà de 140 euros), explique-t-on au ministère de l'Ecologie.
A l'origine, les services de l'Ecologie proposaient aussi un bonus: une Smart émettant 100 g de CO2 aurait bénéficié ainsi d'une déduction de 40 euros.
Taxer les véhicules en fonction du gaz carbonique (CO2) émis a un double intérêt: pour la facture pétrolière (le CO2 est directement corrélé à la consommation de carburant) et pour le climat. Le CO2 est le principal gaz responsable du réchauffement climatique.
Les véhicules neufs vendus en France consomment en moyenne 154 grammes de CO2 par km, selon les chiffres publiés par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie pour 2004. Les constructeurs européens se sont engagés abaisser cette moyenne à 140 g de CO2/km en 2008, mais cet objectif est fortement compromis.
En juin 2004, l'ancien ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier avait lancé avec fracas un système de "bonus-malus", soulevant un tollé au sein de l'UMP. Les constructeurs allemands, dont les grosses cylindrées auraient été pénalisées, avaient aussi exprimé leur mécontentement. La mesure avait finalement été abandonnée par le gouvernement Raffarin.
Elle a plus de chances d'aboutir aujourd'hui, dans un climat marqué par la flambée du pétrole, estime le député UMP de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet. Le projet de M. Lepeltier avait surtout souffert d'un "problème de présentation", selon elle.
Pour Mme Kosciusko-Morizet "la mesure va dans le bon sens, mais n'a d'intérêt que si des transports alternatifs existent".
Au niveau européen, l'idée a fait du chemin: la Commission a présenté le 5 juillet un projet de directive prévoyant la prise en compte des émissions de CO2 dans la fiscalité automobile.
Source : AFP

#389
Posté 02 September 2005 - 05:08
[01/09 - 18h38]
Le bloc opératoire central de l'hôpital Nord de Marseille, fermé en raison de malaises ressentis par le personnel au cours des deux dernières semaines, rouvre lundi, mais le syndrome, déjà observé aux Etats-Unis dans les milieux hospitaliers, reste inexpliqué.
"La réouverture du bloc a été votée à l'unanimité ce matin (jeudi) par l'ensemble des membres du Comité d'hygiène et sécurité (CHSCT) de l'Hôpital. Le bloc sera donc rouvert lundi à 8h00", a annoncé le directeur de l'établissement Gilles Halimi, au cours d'une conférence de presse.
Depuis le 11 août, 34 agents, déclarés à la médecine du travail, ont été victimes de nausées, vomissements, maux de tête, irritations de la gorge ou baisse de tension, qui ont poussé par deux fois la direction à fermer partiellement puis totalement le bloc central. Deux agents sont toujours en arrêt de travail.
Cette fermeture a entraîné la "déprogrammation de 50% des opérations prévues", a précisé le directeur du deuxième hôpital de Marseille avec 2.500 employés et 12.114 interventions chirurgicales par an.
Mais si les opérations reprennent lundi matin, le mystère sur les causes des malaises demeure. "On a tout cherché, mais on n'a rien trouvé de palpable", a affirmé M. Halimi.
"A ce jour, a-t-il expliqué, les résultats de tous les tests aboutissent à la même conclusion: il n'existe aucune cause majeure unique pour expliquer les désagréments". Il estime par ailleurs "invraisemblable" la thèse d'une malveillance.
Ni les infra-sons dus au mistral, ni l'aéraulique - qualité de l'air -, ni l'hydraulique, pas plus que les pistes gazeuses ou chimiques n'ont en effet donné de résultats. La piste du toluène, un hydrocarbure benzénique, un temps évoquée, a été également écartée en raison des faibles taux décelés.
Si les causes ne sont pas identifiées, le syndrome a lui cependant déjà été constaté. Il s'agit, a expliqué le professeur Philippe Brouqui, du "building sickness syndrome ou maladie des hôpitaux en construction, un phénomène constaté notamment dans des hôpitaux de New York et qui a fait l'objet de plus de 200 publications dans la littérature médicale".
"Chaque fois le phénomène est le même: les symptômes touchent le personnel, jamais les malades et disparaissent au bout de quelques semaines", a précisé M. Brouqui, chef du service des maladies infectieuses et président du Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) de l'Hôpital Nord.
Les personnes touchées sont "victimes de symptômes ponctuels, a-t-il ajouté, et quand on s'aperçoit de ces symptômes, il est souvent trop tard pour repérer les causes".
Avec pour "maître-mot, la sécurité", la direction de l'établissement hospitalier a décidé de doter les locaux et tous les personnels du bloc de badges d'ambiance, permettant de capter des traces de produits indésirables.
Par ailleurs, les règles de bon usage des produits détergents et désinfectants ont été rappelées à l'ensemble du personnel et des mesures techniques, comme la vérification des réseaux d'extraction d'air, vont se poursuivre.
"Si de nouveaux symptômes apparaissent, les agents seront pris immédiatement en charge, in situ, ce qui permettra d'intervenir plus vite dans la recherche des causes", a ajouté M. Halimi.
Pour Eliane Agresti, élue CGT au CHSCT, "nous avons certes voté la réouverture, avec des garanties comme la mise à l'abri des personnels fragiles, en priorité les femmes enceintes, et la poursuite de toutes les enquêtes".
"Mais au moindre malaise, a-t-elle ajouté, nous exercerons notre droit de retrait".
Source : AFP

#390
Posté 02 September 2005 - 05:08
Le prix du gaz augmente de 2,6% à compter de ce jeudi, conformément au calendrier fixé en juin par le gouvernement, une hausse liée au coût des approvisionnements.
L'arrêté relatif aux prix de vente du gaz vendu à partir des réseaux publics de distribution, qui fixe le cadre des évolutions tarifaires pour GdF et les petits fournisseurs jusqu'au 31 décembre 2007, avait été publié au Journal officiel le 17 juin dernier.
La prochaine augmentation est prévue le 1er novembre 2005 puis le 1er janvier et ensuite tous les trois mois.
Cette augmentation est totalement déconnectée de la flambée des prix du pétrole. C'est un rattrapage technique de la répercussion incomplète des coûts d'approvisionnement de Gaz de France lors de la révision de ses tarifs à l'automne 2004, rappelle jeudi Le Figaro.
En revanche, la hausse de 4% le 1er juillet dernier s'expliquait par la flambée des prix du pétrole sur le marché mondial, le prix du gaz étant indexé sur les cours du brut.
Le plan d'évolution tarifaire prévu au printemps par le gouvernement jusqu'à fin 2007 pour les 10 millions d'abonnés particuliers prévoyait une hausse de 14% d'ici la fin du printemps 2006 à coût du pétrole constant.
Cette progression pourrait toutefois être plus importante puisque le prix du pétrole s'est nettement apprécié depuis juin. Le baril de qualité américaine était à environ 57 dollars fin juin, il est à l'heure actuelle à près de 70 dollars.
Source : AFP

#391
Posté 02 September 2005 - 05:09
[01/09 - 17h57]
Les autorités redoublaient d'efforts jeudi pour évacuer la Nouvelle-Orléans et rétablir un semblant d'ordre dans la ville, livrée au chaos après le passage du cyclone Katrina.
Des milliers de gardes nationaux convergeaient vers la ville et le président George W. Bush a déclaré que les les pillards seraient traités avec la plus grande sévérité, alors que la violence croissante compliquait les efforts des sauveteurs.
Un membre de la Garde nationale de Louisiane a été blessé par balles et un hélicoptère a essuyé des tirs à La Nouvelle-Orléans, a annoncé un responsable de la Garde nationale.
"Je pense que ce doit être la tolérance zéro pour les personnes qui contreviennent à la loi en situation d'urgence comme celle-ci", a dit le président Bush, à la chaîne de télévision américaine ABC.
M. Bush qui se rendra vendredi dans les zones sinistrées, a déclaré "ignorer le nombre exact" de victimes. "De toute évidence, il va y en avoir beaucoup", a-t-il dit.
Il a estimé, en faisant allusion aux attentats du 11 septembre 2001, que "La Nouvelle-Orléans allait souffrir plus que New York".
Le chef de l'Etat a confié à son père, l'ancien président républicain George Bush, et à son prédécesseur démocrate Bill Clinton, le soin de coordonner les opérations de dons aux victimes du cyclone Katrina, a annoncé la Maison Blanche.
Le gouverneur de la Louisiane, Kathleen Blanco, a répété jeudi son appel aux citoyens leur enjoignant de quitter la Nouvelle-Orléans. "Nous prions les gens de partir", a-t-elle déclaré, ajoutant que la ville devait être laissée aux personnels qui mènent les opérations de secours et d'évacuation. Kathleen Blanco s'est déclarée "furieuse" devant les nombreuses scènes de pillage et a promis de "faire respecter la loi et l'ordre".
Les opérations d'évacuation sont rendues très difficiles à cause de violences provoquées par des gangs armés. Les témoignages affluent sur les pillages dans les rues, les agressions d'automobilistes, les vols armés.
Jeudi, le président a dénoncé ces pillards mais aussi ceux qui chercheraient à frauder sur les prix de l'essence, sur les assurances ou encore à détourner les dons. "Il est très important que les citoyens de toutes les régions touchées prennent leurs responsabilités et fassent preuve de sens civique (...) et que les gens n'exploitent pas ceux qui sont vulnérables", a dit M. Bush.
Selon des informations non confirmées, quelque 200.000 personnes se trouveraient toujours à La Nouvelle-Orléans, une ville qui comptait avant l'arrivée du cyclone 1,4 million d'habitants.
Pour rétablir l'ordre, des renforts de Gardes nationaux ont été envoyés en Louisiane. George W. Bush a indiqué que 22.000 Gardes nationaux étaient "en route".
Actuellement, plus de 5.000 membres de la Garde nationale sont déployés dans les Etats les plus touchés, dont quelque 3.600 en Louisiane et près d'un millier dans le Mississippi, selon le Pentagone.
L'évacuation entamée mercredi de 20.000 sinistrés réfugiés dans le Superdome, le stade de la Nouvelle-Orléans, pour les transférer vers l'Astrodome de Houston (Texas), se poursuivait jeudi. Des convois d'autobus scolaires jaunes et de cars de tourisme croisaient sur les routes des convois d'aide d'urgence se dirigeant vers la ville sinistrée.
Selon le responsable des hôpitaux de la Louisiana State University, Don Smithburg, quelque 10.000 personnes, patients et membres du personnel, ont dû être évacués, en raison de l'épuisement des réserves de carburant pour les générateurs qui fournissent l'électricité.
Le président américain a d'autre part rejeté les critiques qui commencent à se faire jour sur sa gestion de la crise et la lenteur des opérations de secours. "J'espère que les gens ne vont pas faire de la politique politicienne", a déclaré M. Bush. "C'est une situation d'urgence nationale".
Le New York Times a violemment attaqué jeudi la réaction de la Maison Blanche face au cyclone, dans un éditorial intitulé "En attente d'un chef".
"Je veux que les gens sachent qu'il y a encore beaucoup d'aide en cours d'acheminement", a dit le président Bush, en déclinant les offres d'aide de pays comme la France, l'Allemagne ou la Russie. "Nous apprécions l'aide mais allons nous en sortir par nous-mêmes", a assuré le président.
Dans l'Etat du Mississippi, les sinistrés ont reçu mercredi soir pour la première fois des bouteilles d'eau et des sacs de glace. Des responsables ont d'ores et déjà confirmé la mort de 110 personnes dans le Mississippi.
Le cyclone Katrina a réduit de 13% la production quotidienne de kérosène, forçant les compagnies aériennes américaines à prendre des mesures pour éviter de se retrouver à court de carburant, selon un communiqué de leur association professionnelle publié jeudi.
Source : AFP

#392
Posté 02 September 2005 - 05:11
INGRID(Sainte) (issu de ingwi signifiant héros et de rida signifiant qui délivre, en langue scandinave), fondatrice au treizième siècle d'un monastère dominicain en Suède, dont elle devint prieure, honorée le 2 septembre.

#393
Posté 03 September 2005 - 04:53
Un nouveau-né de deux jours a été mystérieusement enlevé jeudi soir à l'hôpital intercommunal de Montfermeil par une femme vêtue d'une blouse blanche, à une heure où les visites dans la maternité sont très fréquentes.
Selon la police et le directeur de l'hôpital Jean-Louis Feutrie, qui a rappelé vendredi les conditions de l'enlèvement devant la presse, la ravisseuse serait "de type maghrébin, âgée de 23/26 ans" et "mesurant 1,60/1,65 m, de corpulence mince, le teint clair et le visage fin".
Un portrait-robot a été établi sur la base de témoignages car la ravisseuse était entrée dans plusieurs chambres avant d'accéder à celle où se trouvait le bébé de deux jours, selon la police.
"La jeune femme entrait dans des chambres pour des prétextes futiles, habillée d'une grande blouse blanche avec écrit dessus +urgences+ alors que les tenues des infirmières de la maternité ne sont pas les mêmes. Ce comportement a éveillé la curiosité des patients", selon cette source.
L'enlèvement a eu lieu jeudi vers 19h00. Selon les premiers éléments de l'enquête confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, la femme est entrée dans la chambre de la mère alors que celle-ci se trouvait dans la salle de bains.
La ravisseuse se serait alors emparée du bébé, une fille prénommée Célia, déclarant à la maman: "Je m'occupe de l'enfant, je vous tiens au courant".
La mère ne s'est pas inquiétée sur le moment, entendant du bruit et pensant qu'il s'agissait d'une infirmière. L'alerte a été donnée deux heures plus tard, la maman ne voyant pas son bébé revenir.
Selon un appel à témoins lancé par la police, la ravisseuse présumée a les "cheveux bruns ou noirs, lisses et mi-longs, attachés en queue de cheval".
"Le bébé mesure 48 centimètres, pèse 3,3 kg, a des cheveux bruns épais. La fillette portait un body vert clair avec un dessin de nounours rose et une grenouillère verte", a précisé la police.
Une enquête de flagrant délit a été ouverte, a-t-on précisé de source judiciaire. Les enquêteurs n'excluent pas l'hypothèse d'un enlèvement commis par une femme en mal d'enfant.
"Nous espérons que si c'est une personne en mal d'enfant, elle ne fera pas de mal au bébé et qu'au moindre problème, la ravisseuse ramènera l'enfant à l'hôpital", a-t-on ajouté de source proche du dossier.
Le père du nouveau-né, bouleversé, s'est exprimé vendredi devant les médias, aux portes de l'hôpital, en implorant la femme de "ramener le bébé".
"Je voudrais qu'elle nous ramène notre bébé qui a besoin d'être allaité. On est mort d'inquiétude, je ne dors plus, je ne mange plus depuis que j'ai appris l'enlèvement", a témoigné Alfred qui préfère que son nom ne soit pas cité.
La jeune mère, très choquée, se trouve toujours prise en charge dans l'établissement.
Selon le directeur de l'hôpital, 2.000 femmes accouchent chaque année à la maternité du CHI du Raincy-Montfermeil, qui compte 24 chambres individuelles. "Vers 19h00 (heure de l'enlèvement, ndlr) c'est comme à la gare Saint-Lazare, c'est l'heure où il y a le plus de visites", a-t-il souligné.
Ce dernier a également précisé que la maternité n'était pas équipée en vidéosurveillance et que celle-ci devrait en être prochainement pourvue, après "un audit de sécurité" qui a été lancé en mai.
La PJ a lancé un appel à témoins et diffusé un numéro de téléphone (01.45.44.31.82). La police "invite la personne qui l'a enlevé à le rendre au plus vite". "Cet enfant, allaité par sa mère, est en danger de mort", précise l'appel.
Source : AFP

#394
Posté 03 September 2005 - 04:54
Trois cent soldats de retour d'Irak ont été déployés jeudi soir à La Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud) avec ordre de "tirer et tuer" sur d'éventuels pillards dans une ville livrée au chaos depuis le passage du cyclone Katrina.L'événement
"Nous avons 300 soldats de la Garde nationale de l'Arkansas qui sont arrivés dans La Nouvelle-Orléans, ils sont de retour d'Irak, bien entraînés, aguerris, et sous mes ordres pour reprendre le contrôle sécuritaire des rues" de la ville livrées au chaos, a indiqué jeudi soir la gouverneure de l'Etat de Louisiane Kathleen Blanco.
"Ils ont des (fusils d'assaut) M-16, chargés. Ils savent comment tirer et tuer et sont plus que volontaires pour le faire si nécessaire et j'espère qu'ils le feront", a-t-elle ajouté, d'un ton extrêmement ferme.
Les opérations d'évacuation de La Nouvelle-Orléans ont été compliquées par les violences provoquées par des gangs armés.
Les témoignages affluent sur les pillages dans les rues, les agressions d'automobilistes, ou les vols armés.
Pour rétablir l'ordre, quelque 22.000 Gardes nationaux sont "en route" pour les zones sinistrées en Louisiane, a annoncé par ailleurs le président américain George W. Bush.
Katrina a vraisemblablement fait "des milliers de morts" en Louisiane, a affirmé jeudi la gouverneure de cet Etat Kathleen Blanco, en estimant qu'il pouvait rester jusqu'à 300.000 personnes en attente d'évacuation dans l'ensemble de la Louisiane.
Les autorités américaines n'ont jusqu'à présent confirmé que 125 morts dans le Mississippi, autre Etat du sud touché par le cyclone.
Devant l'ampleur de la catastrophe qui a dévasté quelque 235.000 kilomètres carrés soit l'équivalent de la moitié de la France, la Maison Blanche a finalement annoncé qu'elle accepterait des offres d'aide venues de l'étranger. Quelques heures plus tôt, le président Bush avait affirmé: "Nous allons nous en sortir par nous-mêmes".
Les offres affluent, de France, d'Italie, du Canada, du Mexique, de Russie. L'Union européenne et l'Onu ont aussi proposé leur soutien.
Le Sénat américain, convoquée en urgence, a accordé jeudi soir à l'administration une rallonge budgétaire de 10,5 milliards pour financer les mesures d'aide qui devrait être définitivement approuvée vendredi après-midi par la Chambre des représentants.
Le pasteur Jesse Jackson, l'une des figures de la communauté noire américaine, s'est rendu jeudi à la Nouvelle-Orléans avec un convoi d'autobus pour aller chercher des personnes bloquées par les inondations. Les images du désastre diffusées en continu par les télévisions montrent surtout des victimes noires.
Particulièrement inquiétante, la situation sanitaire et sécuritaire de milliers de sinistrés réfugiés dans le Superdome, le stade couvert de La Nouvelle-Orléans, et au centre des Conventions de la ville. Le maire de la ville, Ray Nagin, a lancé un "SOS désespéré" pour venir en aide aux 15 à 20.000 sinistrés regroupés dans le centre des Conventions, où la sécurité n'est plus assurée et où il n'y a plus de nourriture.
"Cela ressemble à une scène de guerre", a estimé Melissa Murray, 32 ans, volontaire qui a du mal à croire à la lenteur de l'arrivée des secours. "Ici en Amérique, on ne devrait pas avoir autant de problèmes pour faire arriver les secours". Thomas Jessie, artisan couvreur, résume sobrement le climat de dévastation et de violences: "On peut se faire tuer pour de l'eau".
Le chef de l'Etat a confié à son père, l'ancien président républicain George Bush, et à son prédécesseur démocrate Bill Clinton, le soin de coordonner les opérations de dons aux victimes du cyclone Katrina comme ils l'avaient fait lors du tsunami de décembre en Asie, a annoncé la Maison Blanche.
Par téléphone, sur l'internet, dans les magasins ou les sous-sols d'église, les Américains participent à un grand élan de générosité envers les sinistrés, qui a déjà permis de récolter près de 150 millions de dollars, selon différentes sources.
Le cyclone Katrina a réduit d'un dixième les capacités de raffinage des Etats-Unis. Il devrait avoir un effet beaucoup plus durable sur ces infrastructures et sur les systèmes de distribution que d'autres catastrophes semblables, selon l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Le président Bush a lancé un appel à économiser l'essence, en raison des "perturbations provisoires" infligées à la filière pétrolière par le cyclone Katrina et a prévenu que le processus de reconstruction serait long.
Sur la défensive, le président qui doit se rendre vendredi dans les zones sinistrées, a aussi rejeté les critiques sur sa gestion de la crise et la lenteur des opérations de secours. "J'espère que les gens ne vont pas faire de la politique politicienne", a-t-il dit.
Son père, l'ancien président George Bush, a pris sa défense.
"Je ne veux pas rester là sans défendre le gouvernement qui, à mon sens, a pris toutes les mesures qu'il fallait", a déclaré sur CNN M. Bush père.
Source : AFP

#395
Posté 03 September 2005 - 04:55
[02/09 - 20h54]
La police a évacué vendredi deux immeubles parisiens squattés par des Africains, trois jours après l'annonce par Nicolas Sarkozy de la fermeture des bâtiments insalubres à la suite de deux incendies meurtriers, provoquant les protestations de la gauche et des associations.
Le premier squat était situé 4 rue de la Fraternité (XIXe), le second au 26 rue de la Tombe-Issoire (XIVe).
Selon la préfecture de police, les personnes évacuées en début de matinée sont des "occupants sans droit ni titre" dans des immeubles "connus des services de sécurité pour comporter des risques à l'occupation". Elle a justifié les évacuations par une "décision juridictionnelle prescrivant qu'il y soit mis un terme".
Des travaux pour murer les accès des deux bâtiments, sur ordre des propriétaires, ont débuté dans l'après-midi et devaient s'achever dans la soirée au plus tard.
La préfecture de police a annoncé avoir "pris les dispositions utiles" pour que toutes les personne expulsées "puissent, en famille, être transportées dans des lieux d'hébergement décents".
Les habitants du squat du XIVème, quelque 80 Ivoiriens, ont été relogés pour la plupart dans des hôtels de l'arrondissement, et onze dans les Hauts-de-Seine.
Dans le XIXème arrondissement, près de 200 personnes se sont rassemblées dans un jardin public où de nombreuses familles expulsées ont établi un campement de fortune pour y passer la nuit.
Certaines ont expliqué ne pas avoir reçu de proposition de relogement ou avoir refusé d'être "disséminées" en région parisienne.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy avait déclaré mardi qu'il fallait fermer tous les squats et immeubles insalubres, après les incendies de deux immeubles vétustes des IIIe et XIIIe arrondissement majoritairement occupés par des Africains, qui avaient fait 24 morts, dont 18 enfants.
Le squat rue de la Fraternité, installé dans une ancienne imprimerie, comptait un étage. Certains des quelque 70 Africains y résidant ont opposé un peu de résistance aux forces de l'ordre.
Les CRS, qui avaient barré la rue, ont demandé aux habitants, dont quelques enfants, de sortir. "C'est scandaleux d'expulser des gens le jour de la rentrée, on n'est pas des animaux", a protesté une occupante, Mme M'Benin, Ivoirienne de 23 ans.
Le président du DAL Jean-Baptiste Eyraud, a dénoncé cet "acharnement" qui constitue "une réponse dure du gouvernement à l'absence de réponses au manque de logements alors que l'on attend des réquisitions".
Rue de la Tombe-Issoire, une dizaine de personnes, dont Jean Desessard sénateur de Paris (Verts) et René Dutrey, président du groupe Verts au conseil de Paris, ont vainement tenté de s'opposer à l'entrée de la police.
L'immeuble de quatre étages, où se trouvaient une douzaine d'enfants, en jouxte un autre, également squatté, évacué puis muré en juillet 2004.
Une expertise judiciaire devait avoir lieu dans ce squat à la suite d'une décision du préfet de police, en raison de "travaux de sécurité électrique réalisés à l'initiative des résidents", a affirmé le maire socialiste de l'arrondissement Pierre Castagnou.
Dans un communiqué, M. Castagnou "s'interroge sur la véritable finalité de cette opération qui apparaît fortement médiatico-politique" et dénonce cette intervention, alors que "le préfet (...) avait fait couper l'électricité il y a 15 jours pour écarter tous risques".
De nombreux élus de gauche (PS, PCF et Verts), le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) et Emmaüs ont protesté, SOS Racisme s'est élevé contre la "politique spectacle" de M. Sarkozy.
Source : AFP

#396
Posté 03 September 2005 - 04:56
Mécontente d'une décision de justice, une Camerounaise de 41 ans a pénétré vendredi avec un bidon de 5 litres d'essence dans le palais de justice de Rouen pour brûler une secrétaire et s'immoler.
Le drame incompréhensible s'est joué dans une "zone sécurisée" au dernier étage du tribunal de grande instance où la justiciable irascible et désespérée a "trouvé porte ouverte", selon le ministre de la justice Pascal Clément qui s'est rendu sur place.
La femme - épouse d'un Camerounais mis en examen dans une affaire proche du proxénétisme et pour laquelle elle a été considérée complice -, venait de se faire notifier une interdiction de quitter le territoire français alors qu'elle voulait se rendre au Canada, a indiqué le procureur de la République Joseph Schmit.
Une demi-heure après, vers 11H30, elle est revenue avec son bidon et passée inaperçue des policiers de garde à l'entrée du tribunal.
Elle a gravi deux étages, passé le sas du cabinet des juges d'instruction, et est allée dans le secrétariat général pour asperger d'essence la secrétaire avant de s'asperger elle même et de mettre le feu.
Gravement brûlée, l'employée - une secrétaire et non une greffière comme indiqué dans un premier temps par erreur par une source judiciaire - âgée de 55 ans, a été transportée à l'hôpital Cochin à Paris.
Un avocat, Me Frédéric Caulier, qui a entendu des hurlements alors qu'il se trouvait au premier étage, est monté pour découvrir une "femme en feu" sur le palier. Il l'a recouverte de sa robe d'avocat pour étouffer les flammes, lui sauvant sans doute la vie, selon le ministre.
La secrétaire, a raconté l'avocat, a pu lui dire que "quelqu'un lui a mis le feu". Il n'a appris qu'ensuite que l'agresseur s'était immolé.
Sur place, Pascal Clément a annoncé un renforcement des mesures de sécurité. Mais, a-t-il prévenu, "nous n'empêcherons jamais le public d'entrer dans les lieux publics et un tribunal est un lieu public".
Le ministre a évoqué des travaux sur le digicode de la porte d'entrée du cabinet des juges d'instruction pour expliquer la facilité avec laquelle la femme avait eu accès à cette zone sécurisée.
L'Union syndicale des magistrats, majoritaire, a appelé vendredi les magistrats et les fonctionnaires des tribunaux à exercer "leur droit de retrait" des audiences à partir de lundi quand ils considèrent que leur sécurité n'est plus assurée.
Elle indique avoir attiré l'attention, dans un rapport, "sur les risques que présentent les tribunaux où se retrouvent des personnes agressives ou en extrême difficulté psychologique".
"Le pouvoir politique porte une énorme responsabilité", a estimé le président de l'USM, Dominique Barella, interrogé par l'AFP.
Selon le syndicat, depuis cinq ans, des policiers chargés de filtrer les entrées ou de veiller au bon déroulement des audiences correctionnelles sont retirés, "le ministère de l'Intérieur estimant qu'il s'agit d'une charge qui doit être assumée par des sociétés privées et payées par le ministère de la Justice".
Une affirmation que le préfet de Seine-Maritime Daniel Cadoux a qualifiée "d'allégation dénuée de tout fondement". La présence policière était "constante aux heures d'ouverture au public" du palais de justice de Rouen, a-t-il assuré.
Le député André Vallini, secrétaire national du PS chargé de la justice, a dénoncé vendredi "la dégradation des conditions de fonctionnement de la justice en France".
Source : AFP

#397
Posté 03 September 2005 - 04:58
L'émotion autour du cyclone Katrina a rapidement été exploitée par des créateurs de virus sur internet, qui exploitent des failles dans le logiciel de navigation Microsoft Internet Explorer pour installer des logiciels pirates en prétendant offrir des reportages exclusifs sur la catastrophe, ont averti vendredi des éditeurs d'anti-virus.
Eugenio Correnti, directeur technique de l'éditeur F-Secure France, a indiqué que "comme cela avait été le cas lors du tsunami en Asie, à peine quelques jours après la catastrophe, les spams utilisent ce que l'on appelle des méthodes d'ingéniérie sociale, c'est à dire des ruses pour obtenir que les gens cliquent sur les liens internet sans réfléchir".
Les liens internet proposés par ces spams redirigent l'internaute imprudent, s'il clique dessus, vers des sites comme http//nextermest.com, qui installent des virus sur le système de la victime. Ces virus sont soit des "trojans" (chevaux de Troie), qui permettent de récupérer des informations sur l'ordinateur de la victime sans que celle-ci s'en rende compte, soit des "Backdoors" (portes dérobées) qui ouvrent à un pirate la possibilité de prendre le contrôle de l'ordinateur, par exemple pour envoyer des spams.
L'éditeur d'anti-virus Sophos, qui signale les mêmes dangers, recommande aux entreprises comme aux particuliers de mettre à jour leurs logiciels de protection, afin que les virus les plus récents, comme les virus de la famille Zotob, soient automatiquement bloqués.
L'ouragan, comme d'autres catastrophes avant lui, a également donné lieu à l'apparition rapide de plus d'une centaine de sites appelant à envoyer des dons, comme "katrinarelief.com" ou "katrinahelp.com".
Source : AFP

#398
Posté 03 September 2005 - 05:00
GRÉGOIRE Ier (Saint), Gregorius (vigilant, qui veille, en grec), pape, docteur de l'Église au sixième et au septième siècle, honoré le 3 septembre.
Saint Grégoire Ier, dit le Grand, né à Rome d'une famille illustre, renonça de bonne heure à tous les honneurs du monde pour n'aspirer qu'aux grandeurs du ciel. Il consacra tous ses biens à fonder six monastères en Sicile et un septième à Rome, auquel il donna le nom de saint André. Ce fut là qu'il se retira et qu'il reçut le diaconat. Ses grands talents et ses éminentes vertus le firent choisir pour souverain pontife en 590, après la mort du pape Pélage II. Saint Grégoire, rempli du zèle les plus ardent pour les devoirs que lui imposait le gouvernent de l'Église, ne signala son pontificat que par des bienfaits. Mais son plus beau titre de gloire est sans contredit la conversion de l'Angleterre. La foi avait été prêchée dans cette contrée dès le deuxième siècle, mais elle y était éteinte depuis que les Saxons idolâtres avaient conquis le pays et en avaient chassé les anciens habitants.
Un jour que saint Grégoire traversait à Rome le marché aux esclaves, il aperçut au nombre des captifs quelques jeunes hommes remarquables par la beauté de leur visage, la blancheur de leur teint et leur air de candeur. Il s'informa du pays qui les avait vus naître, et quand on les nomma des Angles, il crut voir quelques rapports entre ce mot et celui d'angel ou ange. Saint Grégoire chargea des agents de racheter, en divers lieux, dans les marchés d'esclaves, des jeunes gens de races saxonne ; il les plaça dans des couvents, les fit instruire avec soin des vérités de la religion catholique, et les renvoya libres dans leur pays, afin qu'ils y propageassent la foi qu'ils avaient embrassée. Ces moyens ne réussissant pas au gré de ses désirs, le pape fit partir quarante missionnaires, auxquels il donna pour chef Augustin, prieur du monastère de Saint-André. Les résultats de cette grande mission ne se firent pas longtemps attendre ; tous les États de la Grande-Bretagne embrassèrent successivement la religion chrétienne.
C'est à saint Grégoire le grand qu'est dû l'établissement du chant grégorien. Il est aussi regardé comme un des docteurs de l'Église par les nombreux et remarquables écrits qu'il a laissés.
ROSALIE (Sainte), Rosalia, vierge à Palerme, au douzième siècle, patronne de cette ville, honorée le 4 septembre.
Fille d'un seigneur de Roses, en Espagne, et issue du sang de Charlemagne, sainte Rosalie, qui s'était consacrée à Dieu, se retira dans une grotte du mont Pelegrino, près de Palerme, y mena la vie la plus austère, et y mourut en 1160.

#399
Posté 05 September 2005 - 10:30
Quinze personnes, dont trois enfants, sont mortes et sept ont été grièvement blessées dans l'incendie d'une tour de 18 étages à L'Haÿ-les-Roses dans la nuit de samedi à dimanche, selon un nouveau bilan, et l'enquête s'oriente vers une piste criminelle.
Selon le dernier bilan établi par la préfecture du Val-de-Marne, cinq autres personnes sont légèrement blessées.
Les trois enfants décédés étaient âgés d'une dizaine d'années, selon la même source.
Trois jeunes filles, désignées à la police par des habitants de la cité, ont été entendues comme témoins puis placées en garde à vue à 07H00 dimanche à la brigade criminelle à Paris saisie de l'enquête, selon une source policière.
L'une d'elles est une mineure de 16 ans, les deux autres ont 18 ans et deux d'entre-elles habitent la tour. "Il n'est pas établi pour l'instant qu'elles aient participé au déclenchement du sinistre", selon la même source.
Les enquêteurs restent très prudents en raison de témoignages souvent contradictoires, a indiqué une autre source policière.
Les témoignages les plus fiables orientent l'enquête vers une piste criminelle, le feu ayant pris au niveau des boîtes aux lettres devant lesquelles s'amusaient des "jeunes", a précisé cette source.
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a évoqué un "acte criminel" qui devait "être réprimé comme tel". Sur TF1, M. Sarkozy a réfuté l'expression d'"acte d'incivilité" utilisée par le maire socialistede la ville Patrick Sève. Ce dernier a maintenu ses propos, refusant de polémiquer avec un ministre en "campagne".
Aucune trace d'hydrocarbure n'a pour l'instant été découverte, selon une source policière.
De nombreuses familles d'origine africaine habitaient dans la tour, selon des témoins. Cinq à six victimes pourraient être haïtiennes, a indiqué à l'AFP un témoin, Henri Wold, invité à une fête dans la tour.
Ce nouvel incendie meurtrier a éclaté dans le hall de la tour HLM de 110 appartements en bon état apparent et géré par 3 F, un important bailleur de logements sociaux en Ile-de-France. Ce sinistre "n'a rien à voir" avec les récents incendies parisiens qui ont fait au total 24 morts parmi des mal-logés, a souligné le porte-parole des pompiers, le capitaine Michel Cros.
Il a précisé qu'à L'Haÿ-les-Roses les victimes avaient été intoxiquées par le dégagement de fumée. Des corps ont été retrouvés jusque dans les plus hauts étages de la tour. "Ce sont les fumées qui ont tué les gens", a déclaré le capitaine Cros. Selon lui, "le feu a été extrêmement rapide et localisé" mais "il a généré des fumées dans toute la tour, la cage d'escalier et les appartements".
Le bilan aurait pu être beaucoup moins lourd si les habitants, pris de panique en raison de la "psychose ambiante", n'avaient pas ouvert leur porte d'entrée, créant un appel d'air qui a permis à la fumée de se propager dans l'immeuble, selon le capitaine Cros. Les pompiers, appelés vers 01H10, ont réalisé 26 sauvetages et une femme a accouché dans l'ambulance.
Le plan rouge a été déclenché mobilisant plus de 160 pompiers. Le sinistre a été maîtrisé peu avant 03h00. Selon des riverains et des secouristes de la Sécurité civile, des échauffourées entre eu lieu entre des jeunes et des policiers lors de l'intervention des pompiers.
La tour, où vivaient entre 300 et 400 personnes, a été entièrement évacuée dans l'après-midi vers un gymnase proche.
Quelque 150 personnes doivent être relogées dans des hôtels et un centre d'hébergement voisins. Les habitants devraient pouvoir rentrer chez eux dans trois semaines au plus tard.
Catherine Vautrin, ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité, s'est rendue à la sous-préfecture, ainsi que le ministre du Logement Jean-Louis Borloo qui est discrètement allé sur place, selon son entourage.
Le Premier ministre Dominique de Villepin a exprimé sa "très vive émotion" et affirmé "le soutien déterminé de l'Etat" aux familles des victimes.
"J'ai été réveillé par l'odeur de la fumée, ma chambre était pleine de fumée", a témoigné Jean-Luc Quinson, 49 ans. "J'ai entendu des cris dans l'immeuble. J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu des flammes de 2 à 3 mètres".
Lundi, un suivi médical et psychologique sera mis en place dans le collège voisin et dans les écoles de la ville, selon la mairie.
Ce feu meurtrier est le troisième en dix jours en région parisienne.
source AFP

#400
Posté 05 September 2005 - 10:31
Les Etats-Unis doivent se préparer au pire lorsque les eaux se retireront de La Nouvelle-Orléans, où des milliers de victimes du cyclone Katrina restaient dimanche à secourir.L'événement
"Nous allons voir les scènes les plus atroces que l'on peut imaginer à l'exception peut-être du 11 septembre" 2001, a jugé le secrétaire à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, sur la chaîne de télévision Fox, faisant allusion aux cadavres décomposés que les secouristes vont découvrir. "Je crois qu'il nous faut préparer le pays à ce qui l'attend", a-t-il souligné.
Six jours après la pire catastrophe naturelle de l'histoire des Etats-Unis, il s'est refusé à évaluer le nombre de morts, qui pourrait dépasser les 10.000, selon un parlementaire américain.
Selon un premier bilan de source médicale donné dimanche, 59 corps ont été récupérés à La Nouvelle-Orléans.
"Si vous voulez aider, aider le pays à guérir après cette catastrophe, s'il vous plaît, donnez de l'argent à la Croix-Rouge", a demandé le président George W. Bush, lors d'une visite dimanche au siège de cette institution à Washington. Il a également demandé des dons de sang et des bénévoles.
En guise de contre-feu aux reproches - une enquête parlementaire a été créée -, Condoleezza Rice, secrétaire d'Etat et seule membre noire du cabinet Bush, et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld se sont rendus dimanche dans les zones sinistrées. George W. Bush y retournera lundi.
"Cela va prendre de nombreux, nombreux, nombreux mois, et même des années pour que cette région retrouve les circonstances antérieures", a déclaré M. Rumsfeld.
Quelque 51% des Américains estiment que la réponse du gouvernement à la situation a été "pauvre" ou "pas si bonne que ça", 48% jugent que le gouvernement fédéral a répondu de manière "excellente" ou "bonne", selon un sondage Washington Post/ABC.
Si l'ordre semble être revenu à La Nouvelle-Orléans, la situation se dégrade dans les villes qui ont accueilli des dizaines de milliers de déplacés.
"Nous devons trouver un abri pour ces personnes, nous devons les nourrir, nous devons éduquer leurs enfants, nous devons leur trouver un logement à moyen-terme et nous devons leur donner de l'espoir", a souligné M. Chertoff.
Les refuges, notamment au Texas, commencent à refuser du monde, selon certains témoignages.
A La Nouvelle-Orléans, la tâche reste immense. "En gros, nous sommes en train de déplacer toute la ville de La Nouvelle-Orléans (1,4 million d'habitants avant le cyclone) vers d'autres coins du pays", a souligné M. Chertoff. "Nous avons mis en place un pont aérien capable d'évacuer 10.000 personnes par jour. Nous avons des trains qui peuvent emporter des centaines de personnes", a-t-il précisé.
La communauté noire, principale victime du cyclone, reste sous le choc. "Les gens de couleur ont été décrits comme des voleurs, des pillards et des voyous", a dénoncé Bruce Gordon, président de l'Association nationale pour la promotion des gens de couleur (NAACP).
Les premiers des 17.000 militaires - 7.000 soldats et 10.000 membres de la Garde nationale - envoyés en renfort sont arrivés samedi en fin d'après-midi à La Nouvelle-Orléans. Avec ces renforts, c'est plus de 50.000 hommes - 11.000 militaires et près de 40.000 Gardes nationaux - qui devraient se retrouver à pied d'oeuvre sur le terrain en début de semaine prochaine.
Un ballet incessant d'hélicoptères continuait à survoler les zones dévastées qui pour évacuer, qui pour jeter de l'eau potable et de la nourriture à des victimes encore bloquées dans leur maison. Des patrouilles en bateau et en jet-ski étaient également visibles dans les zones inondées.
Dans l'Etat du Mississippi, également très touché par le cyclone, les sauveteurs vont de maison en maison pour retrouver les victimes de Katrina.
Les autorités ont dû évacuer un refuge dans la ville de Biloxi en raison d'une épidémie de dysenterie. La chaleur, les moustiques, l'eau souillée mais surtout des milliers de personnes logées dans des conditions d'hygiène précaires, sont un cocktail explosif pour un désastre sanitaire potentiel.
Des centaines de milliers de foyers en Louisiane et dans le Mississippi étaient toujours privés d'électricité dimanche.
Dans un communiqué, l'Onu a annoncé que les Etats-Unis avaient accepté la proposition d'aide de l'organisation faite jeudi. L'Union européenne a également été sollicitée. La Grande-Bretagne fournira 500.000 rations alimentaires, la France des tentes et des lits de camp.
Le Moyen-Orient mais aussi Israël, l'Afghanistan ou la Suisse, ont annoncé des aides ou indiqué avoir reçu des demandes des Etats-Unis. Le Venezuela a annoncé l'envoi aux Etats-Unis d'un million de barils d'essence.
Les autorités américaines ont réquisitionné trois paquebots de croisière de la compagnie Carnival pour en faire des logements provisoires pour les sinistrés.
Source : AFP

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